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Équilibrer la qualité de l'air intérieur et l'efficacité énergétique

Temps de lecture : 3 minutes

L'exposition à un air intérieur pollué peut entraîner des problèmes de santé et, sur le lieu de travail, une baisse de la productivité et une augmentation de l'absentéisme. Dans le même temps, la planète s'efforce de réduire sa consommation d'énergie afin de préserver les ressources naturelles et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, ce qui se traduit par des bâtiments plus étroits où la circulation naturelle de l'air est faible, voire inexistante. Des bâtiments plus étanches impliquent un besoin accru de ventilation mécanique, qui consomme à son tour de l'énergie.

Comprendre l'interaction critique entre la qualité de l'air intérieur (QAI) et l'efficacité énergétique est un équilibre délicat entre l'introduction de la ventilation mécanique et le maintien de normes d'efficacité élevées, le tout sans faire exploser le budget du projet.

Le défi de l'équilibre entre la QAI et l'efficacité énergétique

Les bâtiments écologiques constituent un casse-tête permanent pour les acteurs du secteur de la conception et de la construction. Alors que les architectes et d'autres acteurs souhaitent construire les bâtiments les plus écologiques possibles, les maîtres d'ouvrage optent souvent pour les solutions les moins coûteuses, qui se contentent de respecter le code. Mais le simple respect des normes ne permet pas d'optimiser la qualité de l'air intérieur ni d'améliorer l'efficacité énergétique nécessaire aux personnes et à la planète.

Ildoit y avoir un juste milieu - des bâtiments conçus avec une qualité d'air intérieur optimisée et une plus grande efficacité énergétique qui nécessitent un investissement plus important mais qui ne grèvent pas complètement le budget, surtout si l'on tient compte des économies potentielles à terme. Les propriétaires qui utilisent le bâtiment plutôt que de le louer simplement témoigneront des avantages, tant en termes de coûts que de satisfaction des employés, d'une approche qui optimise à la fois la ventilation et l'efficacité.

Stratégies pour équilibrer la QAI et l'efficacité

Comme pour beaucoup de choses, la création de bâtiments avec un air intérieur sain sans créer d'inefficacité énergétique commence par le processus de conception. Systemair adapte actuellement ses calculateurs de coûts de cycle de vie européens au marché nord-américain. Les ingénieurs saisissent les débits d'air requis et peuvent calculer les coûts du cycle de vie et la période de récupération. Cela leur permet d'évaluer comment la taille et la récupération d'énergie contribuent à la consommation d'énergie et quelles options permettent de réaliser des économies au fil du temps.

Chaque projet est différent et doit être évalué en tant que tel. Voici quelques points à garder à l'esprit :

Le code n'est qu'un minimum

Les codes sont normatifs et représentent une exigence minimale. En allant au-delà des normes, vous améliorerez toujours la qualité de l'air intérieur et l'efficacité énergétique, ce qui sera plus rentable par la suite. Comme mentionné ci-dessus, les calculateurs de coûts peuvent aider à démontrer les avantages de chaque décision.

Tenir compte de la géographie

Dans la plupart des régions, l'optimisation de la qualité de l'air intérieur nécessite de plus en plus d'air frais. Mais ce n'est pas toujours possible dans les régions où il y a beaucoup de poussière ou des niveaux importants de pollution extérieure. Ces régions ont également tendance à être plus chaudes, de sorte qu'une plus grande recirculation est nécessaire pour éviter le gaspillage d'énergie. C'est là que la filtration devient encore plus vitale - et doit être encore plus robuste. Les filtres DELTRI+, par exemple, contiennent une technologie plasma avancée capable de neutraliser ou de détruire 99 % de tous les virus. Ils sont disponibles en option pour toutes les centrales de traitement d'air Systemair Geniox et Topvex, neuves ou installées.

Tenir compte de l'emplacement

Outre les facteurs climatiques, chaque bâtiment présente des défis particuliers en ce qui concerne l'apport d'air frais, ce qu'un code normatif ne peut pas prendre en compte. Par exemple, si un bâtiment se trouve au-dessus d'un restaurant dégageant de fortes odeurs ou si les prises d'air des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation sont situées à proximité de voitures.

Peser les coûts de la durée de vie

Les dépenses initiales pour une ventilation plus robuste et des équipements de CVC plus efficaces peuvent faire grimper la facture. Mais chacun d'entre eux permet de réaliser des économies à long terme sous la forme d'une plus grande productivité des employés et d'une réduction des factures d'énergie. Ces détails peuvent également influer sur le taux de rotation des locataires, très coûteux pour le propriétaire

Taille correcte

Comme pour les autres systèmes de CVC, il peut être tentant de réduire la capacité pour économiser de l'énergie. Mais en surchargeant le système, on le rendra plus inefficace, car il fonctionnera plus longtemps qu'il ne le devrait ; cela entraînera également plus d'entretien et une plus grande probabilité de défaillance précoce du moteur. Il ne faut pas non plus aller trop loin dans l'autre sens - un système trop grand pour l'espace est un gaspillage d'argent à la fois au départ et à long terme, car il fonctionne et s'arrête plus souvent.(Pour en savoir plus sur le dimensionnement des systèmes de ventilation pour les bureaux, consultez notre précédent article de blog )

Réduire la présence de polluants

Des mesures simples peuvent contribuer à créer un environnement de vie plus sain sans nécessiter d'énergie. Il s'agit notamment d'utiliser des options à faible teneur en COV pour les finitions et les matériaux, de laisser les nouveaux meubles s'aérer avant de les installer dans l'espace et de rechercher des meubles et des matériaux certifiés Greenguard GOLD ; d'effectuer une maintenance et un entretien réguliers des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation pour qu'ils fonctionnent efficacement et conformément à leur conception ; et d'introduire des plantes d'intérieur qui agissent comme des purificateurs d'air naturels, tels que les lys de paix, les plantes araignées et les plantes serpents.

Pour en savoir plus sur l'équilibre entre l'efficacité et la qualité de l'air intérieur, et pour essayer notre logiciel de calcul des coûts du cycle de vie, contactez votre représentant ou envoyez un courriel à sales@systemair.net.